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Collines de Guyenne

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Les collines de Guyenne présentent un paysage au relief doux, ponctué de buttes calcaires où se sont réfugiés les villages. Montastruc

Une ondulation de collines et de vallons couverts d’un damier de polyculture et de vergers, d’où émergent des pechs et des villages perchés

Entre les vallées de la Garonne, du Lot et du Dropt, s’étend un paysage ondulé de collines mollassiques, où des reliefs des pechs s’affirment ponctuellement. De larges crêtes offrent de vastes panoramas qui contrastent avec un réseau de vallons plus intimes. Une grande diversité de cultures affiche un parcellaire encore très varié, ponctué de prairies dans les fonds. L’arboriculture s’affirme avec la prune d’Ente et plus récemment l’essor des noisetiers. Les arbres (haies, bosquets, boisements, ripisylve) intercalés avec les cultures, forment par endroit une maille bocagère ponctuelle. A l’ouest, la Guyenne Marmandaise change d’échelle avec un relief plus doux et des vallées parallèles reliées à la Garonne. A l’est la butte de Monflanquin contourné par la Lède, s’isole et règne à plus de 10 kilomètres à la ronde. Les villages, dont certains sont des bastides, sont majoritairement implantés sur les hauts. Certains magnifient un pech ou s’enroulent à son pied, souvenir d’un temps où le château sur le haut dominait les lieux. De nombreuses fermes isolées et hameaux dispersés ponctuent le paysage, en complément de nombreux petits villages.

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Collines de Guyenne bloc-diagramme paysager

Les traits marquant des changements du paysage sont l’agrandissement des parcelles cultivées, la disparition d’une partie des haies, le boisement des pentes moins faciles à valoriser, le développement des vergers avec également l’apparition de grandes parcelles de noisetiers. L’urbanisation s’est étendue en périphérie des villages, de façon linéaire le long des axes ou isolée.
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